LA BEAUTE DE FORME
L’esthétique liée aux parties du bonsaï
- Le nebari
- Le tronc
- Les branches principales
- La ramification fine, la cime et les feuilles
- Le bois mort
- le pot
L’esthétique liée à notre perception
- Le naturel, la propreté
- le point focal
- Le vide
- La profondeur
- La symétrie / l’asymétrie
- L’équilibre dynamique
- La compacité
LA BEAUTE DE FOND
Un bonsaï est présenté sur un point de vue qui le met le plus en valeur : la face de l’arbre. Mais un arbre est une structure végétale sui pousse dans l’espace, en trois dimensions. Il ne peut se réduire à une construction qui ne mettrait en valeur que le plan visible de la face.
Pour mettre en avant la construction de l’arbre dans l’espace, on tente d’accentuer la sensation de profondeur.
Pour cela, on tire partie d’éléments décrits précédemment : la présence bien visible d’au moins une branche arrière, des masses foliaires séparées par des vides qui permettent de visualiser des niveaux de végétation situés devant, au niveau et derrière le tronc.
Outre sa beauté intrinsèque, c’est donc aussi pour marquer la profondeur qu’il faut que la ligne de tronc soit visible sur un bonsaï.
On utilise également les lois de la perspective : si les masses foliaires de l’avant sont plus grosses que celles de l’arrière, ces dernières sont interprétées comme étant plus éloignées.
L’éclairage de l’arbre aide également à cette impression de profondeur : les masses foliaires de l’avant sont exposées et donc plus claires que les masses arrières dont on visualise la partie basse, à l’ombre. Cette différence de ton se remarque d’autant plus si notre œil est attiré par un point focal et que les masses foliaires qui le borde sont sur différents plans.
On notera ainsi que la profondeur d’un bonsaï est difficile à apprécier sur une photo, image réduisant l’arbre à un plan, et que la différence entre une « bonne » et une « mauvaise » photo pour apprécier la profondeur réside en grande partie sur l’éclairage et les différences de tons de l’arbre.