LA BEAUTE DE FORME
L’esthétique liée aux parties du bonsaï
- Le nebari
- Le tronc
- Les branches principales
- La ramification fine, la cime et les feuilles
- Le bois mort
- le pot
L’esthétique liée à notre perception
- Le naturel, la propreté
- le point focal
- Le vide
- La profondeur
- La symétrie / l’asymétrie
- L’équilibre dynamique
- La compacité
LA BEAUTE DE FOND
Le bois mort est principalement présent sur les conifères et les feuillus persistants pour les bonsaï.
Dans la nature, les feuillus caducs peuvent également présenter du bois mort, mais il le garde généralement beaucoup moins longtemps que les conifères car le bois de ceux-ci se décompose moins rapidement en raison de la présence plus importante de résine et en poussant dans des climats plus froids et plus élevés que les feuillus.
Qualités attendues
Le bois mort consiste à mettre en valeur le bois déjà mort de l’arbre ou d’en créer à partir des parties vivantes, branches ou tronc.
Dans tous les cas, la présence de bois mort doit accentuer le caractère de l’arbre et aider à « raconter une histoire » sur le vécu de l’arbre. De ce fait, le bois mort participe à vieillir l’arbre en évoquant son passé. Il doit souligné la force vitale du reste de l’arbre.
Le bois mort des conifères est fibreux et comporte les lignes plus ou moins allongées ; celui des feuillus présentent des fissures et des craquelures.
Les jins, branches écorcées et cassées, doivent paraître avoir été façonné par la nature et non par des outils.
Le ten-jin, jin dépassant la cime de l’arbre, provient souvent d’une ancienne cime. Son implantation doit être cohérente avec cette antériorité.
Les shari, parties écorcées du tronc, doivent mettre en valeur la structure du bois mis à nu et les veines vivantes.

jin, shari et ten-jin sur un juniperus chinensis
Défauts à corriger
Les principaux défauts résident dans l’aspect artificiel du bois mort ; coupe nette à la scie, bois fin très long, …
Le bois mort évolue avec le temps. Toutefois, pour des raisons esthétiques et sanitaires, le bois mort doit rester sain et donc être entretenu ; la démarcation entre bois mort et bois vivant doit être nette. L’absence évidente d’entretien, la présence de bois pourri sont des défauts majeurs.