Bonsaï-club du Lauragais
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Les bonsaïs → LES ÉCOLES DE BONSAÏ

École néoclassique

L’école classique linéaire et de volume est connue aussi comme l’école néoclassique
Cette école est le résultat d’une évolution des temps, de l’évolution de quelques personnes qui, à l’image de ce qui se passe dans les autres arts, veulent impressionner et rompre avec les canons déjà admis il y a des millénaires. Ces personnes cherchent plus les résultats socio-économiques que l’art proprement dit.
Cette école n’est pas d’aujourd’hui, n’est pas récente, ni apportée par la nouvelle tendance américaine ou européenne vers le nouveau bonsaï.
Déjà à l’ère d’Edo, à la fin du XVII° siècle et au commencement du XVIII°, cette école a commencé et s’est consolidée au XX° siècle.
Les arbres dans cette école sont hauts, avec beaucoup ou peu de feuillage selon l’école qui domine dans le projet.
En plus d’être une synthèse ou mélange entre les 2 écoles antérieures (linéaire et du volume ) elle combine aussi les éléments qui se rencontrent de façon intrinsèque dans les connotations philosophiques, c’est à dire du Yin et du Yang. Elle combine les 2 éléments déjà décrits comme le Yin et le Yang.
Elle est caractérisée par un Tachiagari (Distance entre le nébari et la première branche) complètement exempt de branche dans son premier tiers et le reste (la végétation) très dense, est formé par les différents volumes de feuillage.
Les volumes en un seul groupe signifient : Triangularité, entre Homme-Terre-Ciel.
dans la 2° dualité (Yin-Yang )
Deux volumes signifient dualité entre le Yin et le Yang.
Trois volumes, c’est la trilogie avec la somme Homme-Terre-Ciel.

Pour sa mesure on emploie soit les constantes K soit les constantes Q
Seule ment,nous le verrons, dans le projet, l’école prédominante sera celle qui domine le travail.
De nos jours, les arbres que l’on voit appartiennent à cette école ultime.
Les arbres sont conçus avec un tachiagari libre en vue de dessiner ultérieurement un ensemble de branches et de végétation en forme de plateaux distincts à différentes hauteurs.
Par dessus tout est recherchée la triangularité (Homme-Terre-Ciel) dans une parfaite harmonie de temps et d’espace.

Chrysanthème du dragon (K) et chrysanthème (Q)

Cette école, dans ses mesures se caractérise par le fait qu’elle utise conjointement les mesures du dragon (K) et du chrysanthème (Q).
La complication vient de ce que d’abord il faut définir quelle sera l’école prédominante.
Si on pose un mètre sur le tronc, dans le sens vertical et marque les mesures de l’école qui, par exemple va prédominer, et inversons le mètre et marquons d’une autre couleur les mesures de l’autre école, nous observons que si la première harmonie est placée dans le chrysanthème c’est l’école du volume qui prédomine et que si les branches sont placées dans le dragon, l’arbre est de tendance linéaire.

Les yeux du dragon.

Si on observe le dessin ci-dessous, il saute aux yeux qu’il y a deux points dans l’école du volume (Q4-Q5) qui coïncident avec deux autres points de l’école linéaire
(K1-K2). Ces points sont appelés "Les yeux d’or du dragon"
L’œil le plus bas est l’œil du dragon de l’école linéaire et l’œil le plus haut est l’œil du dragon de l’école du volume.

lundi 25 janvier 2016, par Jean Devillers


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